Accepter sa maladie …
Il est difficile d’accepter sa maladie. Tout aussi difficile de vivre au quotidien avec.
Parfois on l’oublie, on veut fuir aussi loin que possible. Mais elle nous rattrape.
Le quotidien redevient celui des injections et la vie glycémique reprend.
Je viens de passer un an, à la fuir comme la peste. A être fâchée, en colère, et à la subir. Après tant d’année de vie ensemble, je n’arrivais plus à la supporter. Et encore moins parler de cette maladie.
Les mots prononcées le jour de la naissance de ma fille ont détruits ce que j’avais mis plus de 6 ans à construire. D’un claquement de doigt, j’étais celle dont ils parlaient.J’étais devenue, celle qui refusait de se soigner. Celle qui ne voulait plus en entendre parler.
Mais en vrai de vrai, je crois que lorsque j’ai fait ma septicémie, et que j’ai commencé à être diabétique, je n’avais pas fait mon deuil de l’avant.
Je n’avais pas encore accepté. J’ai bien vécu la pompe au début, puis je ne l’ai plus supporté.
J’ai bien vécu les injections, puis je les ai détesté.
Mon corps n’a pas toléré les traitements oraux. Ni baisse de glycémie, ni amélioration des effets secondaires.
J’étais en colère encore et encore à cause de cette lutte.
Et je me suis apaisée.
Donc, je crois que non, accepter sa maladie, est un grand chemin à parcourir.
J’ai fait la moitié du parcours. Mais je sais qu’il y aura encore des bas.
Demain sera un autre jour !