le sournois n’aura pas ma peau…

Pour te résumer un peu la situation  s’ajoute des soucis de mains, où 2 ou 3 doigts chaque jour restent pliés (surtout sur ma main droite). Des soucis d’épaule et de cou, qui me font souffrir vieux vestige d’une luxation de l’épaule avec entorse cervicale à  gauche. Des soucis de chevilles, qui cumulent vieilles opérations (à droite ET à gauche) et arthrose calcifiante, mon poids :  LE SOURNOIS…

Le sournois, il est si mesquin, si mauvais, si  vil… il te prend de haut, ou de bas, et te renverse d’un coup de dextro, et d’un revers d’hyperglycémie…
Tu l’as compris, je te parle de mon diabète, de qui d’autre?…
Celui là même que je ne gère plus et qui me fait rager.
Celui là même sur lequel j’essaie de mettre un mouchoir, et de vivre avec.
De faire comme si…
Mais comme si, c’est déjà  pas « sans »…

En fait, je le hais ce sournois, il ne me laisse pas tranquille, alors que je veux faire sans. Il est là, il veille, il végète , il m’énerve, il m’agace. Alors que je voudrais qu’il me lâche 5 minutes.

Je n’arrive pas à faire ma prise de sang pour contrôler mon taux. Impossible de prendre rendez vous avec mon diabétologue  pour plus ou moins la même chose que d’habitude. Mais pourtant avec un 2.5 de glycémie minimum et un 4 ce soir, va falloir.
J’ai essayé de réguler seule, de m’auto-corriger seule… belle erreur… + 3 kg sur la balance des glycémies au taquet…
. Trop d’insuline, trop d’instabilités, trop de sournoiseries…
TROP TROP TROP sournois…

 
 Je suis maman à 200%, j’assume beaucoup de choses  et j’assume actuellement  un mari avec 3 hernies discales qui ne pense qu’à lui et son « bobo »…  24h sur 24.
Je le comprends, il souffre. Mais en dehors de lui et de sa douleur, il n’existe rien ou presque.
Le presque ne compense pas l’effort qu’il me faut faire pour assumer à 200% avec mes enfants… nuit et jour…

Et pour lui le « sournois », c’est juste pas grand chose, un truc où t’as pas mal pour de vrai … si si je te jure, pour lui si t’as pas mal , c’est que tu n’es pas « malade ».

Mais s’il savait, lui, que j’ai pas mal à un endroit précis, mais j’ai mal dans tout le corps. Que ces hyperglycémies, me font si mal que mon corps réclame une pause. Tu sais, une pause REPOS.
Repos la nuit, repos le jour, repos soucis, repos enfants, repos maladie, repos psychologique…
C’est juste un « burn out » d’un peu tout, fortement accentué par ce sournois plaisantin qui ne veut pas descendre, qui se plaît en haut des glycémies, qui veut mes yeux, mon coeur, ma peau…

Le   sournois  a décidé de m’en faire voir de toutes les couleurs. Il a raison, il peut se le permettre, plus rien ne l’arrête. Mon pancréas en fonctionne plus, le régime ne fonctionne plus…

Alors le sournois, toi le diabète, toi mon meilleur « pire ennemi « , je veux juste te dire,que je vais me relever, agir, et non, tu n’auras pas ma peau…

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