La pompe de Noël …

Il était une fois, il y a fort fort longtemps, une jeune princesse, qui avait été opéré, d’une toute petite opération de rien du tout…

Après l’opération une infection avait touché son foie et son pancréas. Elle  devait à partir de ce moment, commencer à se battre contre un vilain dragon qui s’appelait Diabète. Et il fallait  qu’elle fasse un long périple pour se soigner, et trouver un traitement adapté et vaincre le vil dragon…

La jeune princesse fît deux mois d’hospitalisation, dans une petite chambre bleu au fin fond d’un petit hôpital, où moult vampires vêtus de blanc, venaient lui prendre un peu de sang, tous les jours, pour essayer de trouver le bon traitement.

Elle rentrait de temps en temps pour passer le week end à la maison, où Charmant, son prince l’attendait bien seul, devant la cheminée dans un maison sans sapin…

Un jour, une vilaine gentille sorcière du petit hôpital, qui soignait la jeune femme pendant les fêtes de Noël,  et qui faisait des potions magiques pour les diabétiques et les autres maladies « métaboliques », lui proposa un nouveau traitement: une pompe à insuline. Un peu de technologie, un soupçon d’insuline, un peu de poudre de perlinpinpin, hop les glycémies se stabilisaient doucement et le vilain dragon s’en allait se cacher au fond de sa tanière… Et la jeune princesse allait pouvoir rentrer chez elle pour Noël…

Elle n’aimait pas cet enchantement nouveau, qui pesait lourd à sa ceinture ou à son soutien gorge, et dont elle faisait des allergies au « cathé » scotché au ventre, qui faisait d’elle une personne différente.
Mais elle ne pouvait vivre sans elle , sans faire revenir le dragon…

Oh elle avait bien essayé de trouver un nouveau traitement, des piqûres, de nouvelles insulines, un traitement expérimental. Elle avait bien essayé … mais rien n’y faisait, son pancréas ne fonctionnait plus.

Elle avait changé d’enchanteur et d’enchanteresse en déménageant, et avait fait des hospitalisations à répétition.Elle dû se résigner, et accepter sa pompe de Noël …

Elle et Charmant vécurent heureux (ou presque), avec la pompe à insuline, qui avait aidé la jeune femme à aller jusqu’au bout de sa grossesse, mais ça c’est une autre histoire… 

La moralité de cette histoire Lectrice ou Lecteur, c’est qu’il faut savoir capituler face à la maladie et accepter un traitement même si celui-ci ne nous plaît pas.

Dans les liens, tu trouveras le témoignage d’un petit  Jacob, dont les parents n’ont pas hésité à se faire tatouer une pompe à insuline, sur le ventre, pour montrer à leur fils, qu’ils sont solidaires et que « eux » aussi portent une pompe… C’est un beau geste, une bien plus belle histoire que la mienne, que je vous invite à visiter ici.

Depuis que j’ai lu ce blog, mon regard sur ma pompe à changé, et vu les frais astronomiques que dépensent les parents de Jacob pour aider leur fils au Canada à vivre avec la pompe. Je me sens chanceuse d’avoir un traitement pris en charge à 100% par la Sécurité Sociale.  Et je me sens chanceuse, qu’en décembre 2009, on m’ait donné l’occasion d’avoir ce traitement.

Cette pompe m’aide à vivre. Elle n’est pas très esthétique, elle n’est pas très pratique, mais au moins, elle me permet d’avoir une santé meilleure. Si ça ce n’est pas un miracle de Noël …


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